Le Haut-Commissaire à la réforme des retraites a rendu, le 18 juillet 2019, un rapport dans lequel il aborde plusieurs sujets et notamment la mise en place :

• d’un système de retraites à points (un euro cotisé = les mêmes points pour tous) et la disparition des 42 régimes de retraite;
• d’un « âge d’équilibre » fixé à 64 ans (au démarrage de la réforme) pour lequel il sera possible d’obtenir un taux plein ;
• d’un bonus-malus prévoyant notamment, pour chaque année travaillée supplémentaire au-delà de l’âge du taux plein (64 ans au démarrage de la réforme), une augmentation du nombre de points accumulés (surcote annoncée de 5% par année travaillée au-delà de 64 ans) et, a contrario, un système de décote si l’assuré décide de partir en retraite avant l’atteinte de cet « âge d’équilibre » (décote annoncée de 5% du montant de la retraite pour chaque année séparant l’assuré de l’âge du taux plein).

Les carrières longues sont maintenues et échappent au bonus-malus.

D’autres nouveautés sont envisagées :

• l’augmentation du minimum de pension retraite égal à 85 % du smic net, contre 81 % pour les salariés et 75 % pour les agriculteurs actuellement ;
• un dispositif unique pour garantir les pensions de réversion, qui assurent au conjoint survivant un niveau de vie constant. La personne veuve conservera 70 % du total des retraites du couple ;
• des points de solidarité pour les périodes d’inactivité subies, de valeur identique aux « points de retraite » actuelle ;
• une majoration des droits à la retraite de 5% dès le 1er enfant.