Le protocole national sanitaire a été mis à jour ce mercredi 1er septembre 2021.
Le recours au télétravail y est assoupli.
Il n'y a plus désormais de "nombre de jours minimal" de télétravail préconisé par l'Etat dans les entreprises privées comme cela était prévu dans le protocole du 9 juin.
En ce qui concerne la fonction publique, les agents pourront télétravailler à raison de trois jours par semaine maximum en vertu d’un accord-cadre signé à la mi-juillet par les neuf organisations syndicales, les employeurs publics et le gouvernement.
Le retour en présentiel des salariés à 100% est donc de nouveau envisageable.
En ce qui concerne les gestes barrières, outre le port du masque, qui demeure la règle, une « distance physique d’au moins un mètre entre les personnes » devra continuer à être respectée, rappelle le protocole.
L’employeur devra « revoir l’organisation de l’espace de travail et au besoin des tranches horaires pour éviter, ou limiter, les regroupements et les croisements ».
Ainsi, en matière de réunions, l’audio et la visioconférence « restent à privilégier ». Et lorsqu’elles se tiennent en présentiel, les participants devront continuer de respecter les gestes barrières (port du masque, mesures d’aération et de ventilation, règles de distanciation, etc.).
Un assouplissement est néanmoins prévu pour ceux qui disposent d’un bureau ou d’une pièce individuelle : le masque peut y être retiré.
La même mesure est prévue pour les travailleurs en atelier, « dès lors que les conditions de ventilation et d’aération fonctionnelles sont conformes à la réglementation, que le nombre de personnes présentes dans la zone de travail est limité, que ces personnes respectent la plus grande distance possible entre elles, au moins deux mètres, y compris dans leurs déplacements, et portent une visière ».
Pour les personnes travaillant en plein air, le port du masque n’est nécessaire qu’« en cas de regroupement ou d’incapacité de respecter la distance de deux mètres entre personnes ».
Pour mémoire ce protocole ne représente qu’un socle recommandation permettant à l’employeur de respecter son obligation de prévention et n’est en aucun cas doté de caractère contraignant pour l’entreprise.
En bref
Il n'y a plus de "nombre de jours minimal" de télétravail préconisé par l'Etat depuis ce mercredi 1er septembre dans les entreprises privées comme cela était prévu dans le protocole du 9 juin.