En France, il existe 11 jours fériés officiels (sauf en  Alsace-Moselle et dans les DOM).
En mai 2017, il y a trois jours fériés qui « tombent » en semaine.

1-Le lundi 1er mai : Le 1er mai est le seul jour férié obligatoirement chômé et rémunéré comme un jour de travail habituel, sans aucune condition d’ancienneté.

Néanmoins,  le 1er mai peut être travaillé dans les établissements et services qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent interrompre le travail.
Le salarié perçoit alors son salaire habituel doublé. Cette indemnité est obligatoire : ni l’employeur, ni un accord collectif ne peuvent prévoir une compensation différente.

2-Le Lundi 8 mai et le Jeudi de l’Ascension : Ce sont des jours fériés ordinaires.

a) Les salariés ne travaillent pas ces jours là uniquement si des dispositions en ce sens sont prévues :
–    par accord d’entreprise/établissement,
–    ou à défaut par convention collective ou accord de branche,
–    ou par l’employeur.
Lorsqu’un jour férié est chômé, le salarié n’a pas à récupérer les heures de travail non réalisées.

b) En l’absence de dispositions particulières, le salarié (sauf jeunes travailleurs et apprentis de moins de 18 ans qui ne peuvent pas travailler les jours fériés à l’exception de certains secteurs)  travaille.

Lorsqu’un jour férié est travaillé, le salarié n’a droit, selon la loi, à aucune majoration de sa rémunération.

L’accord d’entreprise/établissement, la convention collective applicable, ou un usage peuvent néanmoins prévoir des dispositions plus favorables (majoration de rémunération, contrepartie en repos…).